lundi 2 novembre 2009
“Du bon fromage, du bon vin, du bon pain. C’est trop français, et c’est trop bon!”
Les américains sont obèses. Selon l’enquête de 2005-2006 du Centre National des Statistiques de la Sante, plus de 66.7% (deux tiers de la population!) des adultes américains sont obèses. Cela veut-il dire qu’ils apprécient la cuisine? Au contraire.
Moi, je trouve que Mr. Tout le monde a une appréciation de la nourriture qui est bien plus développée que Mr. Joe Blow. Si on offre à un enfant français le choix entre un Twinkie et un artichaut . . . que va-t-il choisir? Et un enfant américain, que va-t-il choisir ? OK, les deux enfants choisiront le Twinkie, c’est évident. Un Twinkie a l’air doux et délicieux alors qu’un artichaut pas vraiment . . . Moi aussi je choisirais le Twinkie des fois (non, je plaisante . . . je me respecte trop pour manger des Twinkies).
Mais il est vrai que la plupart des français peuvent choisir un bon fromage, savent ce qu’ils aiment comme vin, peuvent reconnaitre une baguette qui est douce à l’intérieur et croquante à l’extérieur. Même s’ils ne savent pas cuisiner un bon dîner, ils prennent plaisir à en manger un. Cela n’est guère surprenant ; la cuisine française a la réputation d’être l’une des meilleures au monde, en effet, la nourriture et l’artisanat sont fermement encres dans la culture française.
Je soutiendrais que les pluparts des américains n’ont pas la même appréciation de la nourriture que les français. Ils n’aiment pas les légumes. Ils préfèrent manger des chips à une pomme, Macaroni n’ Cheese à du vrai fromage. Ils ne veulent pas goûter les plats qui ne leur sont pas familiers. Franchement, j’en ai assez de cuisiner pour ma famille, c’est désolant. L’été dernier j’ai fait une salade, des tranches du melon enroulées dans des tranches de jambon cru, c’était vraiment alléchant, et personne ne l’a touchée. Apparemment ils sont incapables de goûter la viande crue, les olives, les poivrons, les fruits de mer, les asperges, les tomates non plus d’ailleurs. S’il vous plaît ! Finalement j’ai abandonné et j’ai fait un plat de macaroni and cheese, fait maison. Mes frères préféraient encore la nourriture en boîte.
Qu’est-ce que ça veut dire pour nous, en tant que société, si nous préférons la nourriture en boite a la cuisine faite maison? Si nous préférons les McNuggets au poulet rôti ? Cela veut dire que nous nous développons des mauvais goûts, nous nous rembourrons avec les aliments sucrés, gras et salés. Les conséquences sur notre santé sont maintenant évidentes. De plus, il nous manque la culture de la cuisine. Il nous manque une variété merveilleuse de plantes comestibles, et je trouve cela dommage. Regardez cet imbécile, qui est apparu dans un article du New York Times. Il nous ferait croire que l’on peut vivre heureux en mangeant que des bonbons. Il doit avoir une vie pitoyable.
Lorsque je travaillais comme professeur d’anglais au Japon, une élève qui venait d’étudier aux Etats-Unis et qui était restée chez l’habitant pendant son séjour m’a dit que la mère de famille chez laquelle elle était, n’avait jamais cuisiné. Au lieu de cela, elle faisait les pizzas surgelées ou commandait des plats à emporter. L’élève m’a dit, « La famille ne mangeait pas parce qu’ils avaient faim, ni parce qu’ils prenaient plaisir à manger, mais tout simplement parce que c’était l’heure du repas… »
En changeant les habitudes de manger des américains, je vois deux problèmes. Tout d’abord, nous mangeons trop. Il faut manger modérément aux heures de repas, pas a n’importe qu’elle heure sous prétexte d’avoir faim. Ensuite, nous ne faisons pas les bons choix alimentaires. Il faut encourager les enfants à manger des choses saines des leur plus jeune âge, et effectivement découvrir nous-mêmes le plaisir de manger et de cuisiner. Les Etats-Unis, c’est le pays qui nourrit ses enfants au beurre de cacahuètes Skippy ou JIF, dont le deuxième ingrédient après les cacahuètes est le sucre.
Récemment j’ai dîné chez une amie. Nous avions mangé une bonne tartiflette, et nous nous détendions après-le-repas, tout en discutant avec un bon verre de vin. Son colocataire Maxime a dit, « Du bon fromage, du bon vin, du bon pain. C’est trop français. . . Et c’est trop bon ! »
En effet, c’est trop bon d’entendre ça.
*********************************************************************************
Recently I dined at a friend’s place here in Grenoble. We feasted on a homemade tartiflette, one of the cheesy potato dishes specific to the Rhône-Alpes region, and afterwards stretched out in our chairs and chatted, lingering on the leftover wine bottles and scraps of bread that littered the table.
“Ah,” sighed Maxime, one of the roommates of the apartment, “A good cheese, a good wine, and some good bread. It’s so French—and it’s so good too!”
And so true too. The only thing that could have been more “French” about the scene is if everyone had been wearing berets; that’s how much we connect an appreciation of quality food to the French.
Which got me thinking—how often would you find a group of young 25-ish, predominantly male Americans raving over a meal they’d cooked themselves that wasn’t in bun form or didn’t just get out from the deep-fryer? Not. Too. Often. Can you imagine a young man being excited to see white asparagus in the grocery store? Or taking a good five minutes to make a selection in the wine aisle, scouring the label of each bottle?
French cuisine is well-regarded as some of the best food in the world, and an appreciation of good food and drink is firmly entrenched in the culture. This I find to be sorely lacking in the American mentality. Raised on cardboard boxes full of refined sugar and saturated fats, many Americans quite simply have bad taste in food. We prefer chicken nuggets to Chicken cordon bleu, fried mozzarella sticks to a round of camembert, glow-in-the-dark gummy worms to dried fruit, and we prefer pretty much anything to vegetables. Look at this imbecile in the New York Times, who would have us believe it’s possible to live healthily and happily subsisting on candy alone. His life must be as empty as the calories he consumes.
It’s been established that now about two-thirds of American adults are overweight. According to National Center for Health Statistics in their 2005-2006 survey, 66.7% of adults are overweight, with more than half of that number being obese. Voluntary food choice according to taste (as opposed to other factors, such as cost and availability) plays a huge part in this. This is a country that raises its kids on Skippy and JIF brand peanut butter, of which the second ingredient after peanuts is sugar.
I would argue that it’s their culture of good taste that encourages most French people to make relatively healthful eating choices. To include salads and fresh vegetables in every meal, for example, and to cook at home rather than eating take-out or frozen meals. On the other hand, we all know that French cuisine is not the lightest on earth, making liberal usage of butter, cream, and red meat, and eggs. Which brings me to my second point, that this culture of good food, whether it be healthy or not, nevertheless inculcates values of eating well, appreciating what you eat, knowing food, and taking pleasure from it. Which means that you are more likely to embrace a variety of foods, enjoy cooking, and build eating habits based on selection and quality rather than gluttony.
It’s a darn shame, I think, that Americans for the most part don’t really enjoy food. We are a nation of the largest people on earth, but does that mean we love food so much we can’t stop eating? On the contrary. We are vastly uneducated about and unappreciative of what we eat. We don’t know how to select good quality produce. We don’t know how to prepare our own meals. We don’t know where our beloved boxed food comes from or what’s in it. We don’t even know which foods are good for us and which are bad (as evidenced by the recent marking of Froot Loops with the “Smart Choice” label—how could anyone really buy that Froot Loops are in any way smart, especially with such a gross misspelling?).
While I was working as an English teacher in Japan, one student who had recently come back from a study abroad home-stay in the Pacific Northwest complained to me about the meals she had been served by her host family; her host-mom never cooked, she said, and instead served frozen pizzas and take-out Chinese. From what she observed, she said, the family didn’t eat in the evenings because they were hungry, nor because they took real pleasure from the food, but rather just to fill their bellies—because it was dinnertime and that’s what one did at dinner.
What a shame to eat in this way, just to fill your belly, mindlessly, without pleasure!
Let’s start a love affair with food, real food. And kick those other amateurs out the door: potato chips, frozen burritos, plastic neon cheese. Let’s not compromise our peanuts with sugar or our chicken noodle soups with salt. Start trying new flavors, learn how to cook. Teach your children to like artichokes and spinach. Make simple dishes and taste all the flavors. Enjoy what you eat! And the end of your meal, lean back and say, “Ah, now that was really good…”
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
C'est très triste, mais vrai. La plupart des américains sont très coupés de leur nourriture. Ils ne s'intéressent pas aux ingrédients, à l'origine ou à la valeur nutritive de la nourriture. A cause de la paresse ou du style de vie très occupé ou d'une combinaison de les deux, on mange les choix convenables qui sont vide de la nutrition et des goûts naturels.
RépondreSupprimerBon commentaire!